viernes, 5 de noviembre de 2010

SAEZ : Jeune et con



Encore un jour se léve sur la planète France
Je sors doucement de mes rêves
Je rentre dans la danse comme toujours
Il est huit heures du soir
J'ai dormi tout le jour
Je me suis encore couché trop tard
Je me suis rendu sourd

Encore, encore une soirée où la jeunesse France
Encore, elle va bien s'amuser puisqu'ici rien n'a de sens
Alors on va danser, faire semblant d'être heureux
Pour aller gentiment se coucher mais demain rien ira mieux

Refrain :
Puisque on est jeune et con
Puisque ils sont vieux et fous
Puisque des hommes crévent sous les ponts
Et ce monde s'en fout
Puisqu'on est que des pions
Contents d'être à genoux
Puisque je sais qu'un jour nous gagnerons à devenir fous
Devenir fous, devenir fous...

Encore un jour se léve sur la planète France
Mais j'ai depuis longtemps perdu mes rêves
Je connais trop la danse
Comme toujours, il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour
Je sais qu'on est quelques milliards ? chercher l'amour

Encore, encore une soirée où la jeunesse france
Encore, elle va bien s'amuser dans cet état d'urgence
Alors elle va danser faire semblant d'exister
Qui sait ?
Si on ferme les yeux on vivra vieux

Refrain
Puisque on est jeune et con
Puisque ils sont vieux et fous
Puique les hommes crévent sous les ponts
Et ce monde s'enfout
Puisqu'on est que des pions
Contents d'être à genoux
Puisque je sais qu'un jour nous gagnerons à devenir fous
Devenir fous, devenir fous...

Encore un jour se léve sur la jeunesse france
J'ai perdu mes rêves, je connais trop la danse
Je sais qu'on est quelques milliards

Encore un jour se léve sur la planète France
Mais j'ai depuis longtemps perdu mes rêves
Je connais trop la danse
Comme toujours, il est huit heures du soir
J'ai dormi tout le jour
Je sais qu'on est quelques milliards
A chercher l'amour

SAEZ Jeunesse lève-toi


Comme un éclat de rire
Vient consoler tristesse
Comme un souffle avenir
Vient raviver les braises
Comme un parfum de souffre
Qui fait naître la flamme
Jeunesse lève toi

Contre la vie qui va qui vient
Puis qui s'éteint
Contre l'amour qu'on prend qu'on tient
Mais qui tient pas,
Contre la trace qui s'efface
Au derrière de soi,
Jeunesse lève-toi.

Moi contre ton épaule
Je repars à la lutte
Contre les gravités qui nous mènent à la chute
Pour faire du bruit encore
A réveiller les morts,
Pour redonner éclat
A l'émeraude en toi ;

Pour rendre au crépuscule
La beauté des aurores
Dis moi qu'on brûle encore
Dis-moi que brûle encore cet espoir que tu tiens
Parce que tu n'en sais rien de la fougue et du feu
Que je vois dans tes yeux ?
Jeunesse lève toi !

Quand tu vois comme on pleure
A chaque rue sa peine
Comment on nous écoeure
Perfusion dans la veine
A l'ombre du faisceau
Mon vieux tu m'aura plus !
Ami dis quand viendra la crue

Contre courant toujours sont les contre-cultures,
Au gré des émissions leurs gueules de vide-ordures ?
Puisque c'en est sonné la mort du politique,
L'heure est aux rêves
Aux Utopiques !

Pour faire nos ADN
Un peu plus équitables,
Pour faire de la poussière
Un peu plus que du sable
Dans ce triste pays
Tu sais un jour ou l'autre
Faudra tuer le père
Faire entendre ta voix
Jeunesse lève toi !

Au clair de lune indien
Toujours surfer la vague
A l'âme
Au creux des reins
Faut aiguiser la lame
Puisqu'ici il n'y a qu'au combat qu'on est libre
De ton triste sommeil, je t'en prie libère-toi !

Puisqu'ici il faut faire des bilans et du chiffre
Sont nos amours toujours au bord du précipice,
N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts
Ne vois tu pas le ciel à la portée des doigts ?
Jeunesse lève toi !

Comme un éclat de rire
Vient consoler tristesse,
Comme un souffle avenir
Vient raviver les braises
Comme un parfum de souffre
Qui fait naître la flamme
Quand plongé dans le gouffre on sait plus où est l'âme
Jeunesse lève toi !

Contre la vie qui va qui vient
Puis qui nous perd,
Contre l'amour qu'on prend qu'on tient
Puis qu'on enterre
Contre la trace qui s'efface
Au derrière de soi ?
JEUNESSE LÈVE-TOI !

Au clair de lune indien
Toujours surfer la vague
A l'âme
Au creux des reins
Faut aiguiser la lame
Puisqu'ici il n'y a qu'au combat qu'on est libre
De ton triste coma, je t'en prie libère-toi !
Puisqu'ici il faut faire des bilans et du chiffre
Sont nos amours toujours au bord du précipice,
N'entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts
A la mémoire de ceux qui sont tombés pour toi
Jeunesse lève toi




Fils de France


On a pas la thune


J'accuse



SAEZ J'accuse (avec paroles)
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Faut du gasoil dans la bagnole
La carte bleue dans la chatte
Faut de la dinde pour noël
Faut bronzer pendant les vacances
Faut du forfait faut du forfait
Pour oublier la solitude
Faut des gonzesses à la télé
Ouais faut des pilules pour bander
Faut du gazon dans les tabacs
Il faudrait arrêter d'fumer
La salle de sport sur des machines
Faut s'essouffler faut s'entraîner
Faut marcher dans les clous
Faut pas boire au volant
Faut dépenser les ptits sous
Faut du réseau pour les enfants
Faut ressembler à des guignols
Faut que tu passes à la télé
Pour rentrer dans les farandoles
De ceux qui ont le blé
J'me ballade dans les grandes surfaces
J'ai pas assez mais faut paye
Je cours au gré des accessoires
Et des conneries illimitées
Les gens parlent mal les gens sont cons
Au moins tout aussi con que moi
A se faire mettre à s'faire baiser
Sûr à s'faire enfanter
Des bébés par des hologrammes
Des mots d'amour par satellite
Mais ces connards ils savent pas lire
Ils savent même pas se nourrir
Des OGM dans les biberons
Ouais c'est tant mieux ça fera moins con
Quand ils crèveront en mutation
Des grippes porcines sur des cochons

Oh non l'homme descend pas du singe
Il descend plutôt du mouton
Oh non l'homme descend pas du singe
Il descend plutôt du mouton

Faut marcher dans les clous
Faut pas boire au volant
Faut dépenser ses ptits sous
Faut du réseau pour tes enfants
Faut ressembler à des guignols
Faut passer à la télé
Faut rentrer dans les farandoles
De ceux qui font le blé

Il parait qu'il faut virer les profs
Et puis les travailleurs sociaux
Les fonctionnaires qui servent à rien
Les infirmières à 1000 euros
Faut qu'ça rapporte aux actionnaires
La santé et les hôpitaux
Va t'faire soigner en Angleterre
Va voir la gueule de leur métro
Faut qu'on se fasse une raison
On a loupé nos transactions
On s'est laissé prendre le cul
Par nos besoins nos religions
Il faut foutre le portables aux chiottes
Et des coup d'pioche dans la télé
Faut mettre les menottes
A chaque présentateur du JT

J'accuse !
Au mégaphone dans l'assemblée
J'accuse ! J'accuse ! J'accuse !
Au mégaphone dans l'assemblée

Faut du gasoil dans la bagnole
La carte bleue dans la chatte
Faut de la dinde pour noël
Faut bronzer pendant les vacances
Faut du forfait faut du forfait
Faudrait de l'herbe dans les tabacs
La salle de sport sur des machines
Faut s'essouffler faut s'entraîner
J'me ballade dans les grandes surfaces
J'ai pas assez mais faut payer
Je cours au gré des accessoires
Et des conneries illimitées
J'me ballade dans les grandes surfaces
J'ai pas assez mais faut payer
Je cours au gré des accessoires
Et des conneries illimitées

Pilule (Extrait de l'album J'accuse - Sortie le 29/03/2010)


Je me lève et je prends des pilules pour dormir
Je prends le métro dans la meute je rêve de partir
Dans des pays où il fait chaud à lautre bout du monde
Loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe
Je me lève et je prends des pilules pour dormir
Les jours se ressemblent et putain cest triste à mourir
Quand on a rien pour soi que le chèque de fin dmois
La télé, le canapé et le crédit à payer

Je vais les rues je vais les lieux où on ne mattend pas
Ceux que je croise au fond des yeux non ne me voient pas
Je parle à des gens comme moi qui nont lair de rien
Des esclaves en muselière qui nen pensent pas moins
Je fais le mort je fais le fier je fais celui qui existe
Mais dans lombre du miroir je ne vois que du triste
Parano dans les rues putain je parle seul
Toxico au pognon je vais droit au cercueil
En or sil vous plaît je voudrais quon minhume
Mais jai les moyens que de la fosse commune
Un jour cest vrai je vais finir par me trouver un flingue
Et je descendrai dans la rue si tu bouges je déglingue
Ils me mettront au fond du trou une balle dans la tête
Mais putain ça sera pas pire que mon putain de quotidien

Je me lève et je prends des pilules pour dormir
Je prends le métro dans la meute je rêve de partir
Dans des pays où il fait chaud à lautre bout du monde
Loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe

Jai des amis jai des amours je connais pas leur nom
On surfe tous au gré des toiles sûr quon est pris dedans
Sûr quon est rien de rien que du vide que du vent
Sûr quon est rien rien que des morts que morts des vivants
Je rêve un jour de rencontrer les filles de Miami
Et les stations senchaînent moi je sors à Vitry
Dans les couloirs du métro je crache sur les murs
Mais la nation me guette mais la nation me guette
Je suis un homme mort coincé entre quatre murs
Je suis je suis je suis un homme moderne
Je me cogne la tête et jessaie de menfuir
Mais les miradors guettent mais les miradors guettent

Je sais quil me regardent en haut du haut des satellites
Dans mes rêves dAmérique moi je tente de fuir
Le lendemain qui mattend ? Le couteau
Le couteau dans le dos
Je sais bien au fond de moi-même quils veulent me faire la peau
Trois jour dans le métro moi je suis le troupeau
direction labattoir
A quatre pattes sur le dos
Ils me mettrons comme ils ont mis mes parents et les tiens

Pour quun putain dactionnaire nage avec les dauphins

Je me lève et je prends des pilules pour dormir
Je prends le métro dans la meute je rêve de partir
Dans des pays où il fait chaud à lautre bout du monde
Loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe
Je me lève et je prends des pilules pour dormir
Les jours se ressemblent et putain cest triste à mourir
Quand on a rien pour soi que le chèque e fin dmois
La télé, le canapé et le crédit à payer

Amphétamine sous lexomil extasie sous valium
Lhéroïne de mes nuits des acides dans les chewing-gums
Des cachets pour maman des antidépressiants
Du viagra pour les vieux et des calmants pour les enfants
Neuroleptiques toujours sûr quon cherche le jour
Où nous verrons lumière dans tant de contre-jours
Société cest perdu nos amours sous tranquilisant
Qui sommeillent dans les cœurs des métros de perdants
Dis quand viendra le jour où nous retrouverons flamme ?
Ici tout est fini paris nest plus Paris
Chez les gauchistes dans la droiture chez les anars de mon pays
Y a les télés qui sallument
Et les filles qui disent oui

Satellite extasie
Somnifère sur mon esprit
Est-ce que je verrai un jour les filles de Miami ?
Temps modernes à la mine je cherche qui je suis
Pour un coup de soleil faudra payer le prix
Les pornos et les joints non ne me font plus rien
Moi je crache mon venin à la face du destin
Les stations de métro sont mon unique route
Sous lacide des pluies passer entre les gouttes
Alors la nuit je traîne comme un loup dans la plaine
Qui pourra remplacer e poison dans la veine ?

Et je cherche aux étoiles
A qui donner mon corps
Dans les boites à cochons
Je vais sur les dancefloors
Dans les boites à cochons
Je vais sur les dancefloor

Les printemps


une maison un jardin
un pot dfleurs un ptit copain
un boulot qui sert à personne
et puis des pilules pour ton chien
tas vu cquon a prévu pour toi
sûr tauras tout le nécessaire
un chemin qui va droit tracé
pour la maison dretraite

dans ma bagnole dans le trafic
faudrait oublier la panique
paranoïa dans les cerveaux
paranoïa dans les métros
Paris toute nue sous les étoiles
qui rssemble à rien qu à faire la malle
de lautre côté de lAtlantide
histoire daller défier le vide

funambule entre les grattes ciel
je défie les mirages
les avions dchasse et les soleils
laccoutrement est lapanage
des sociétés sous vide
des amours de supermarchés
mais la meute est avide
du rien quon lui promet
est-ce que tu vois le printemps ?
moi je ne vois rien venir
dis-moi est-ce que tu lentends ?
la grande dépression qui arrive

jvois des champignons sur la mer
des araignées sur lhémisphère
la lune est blues et les surfeurs
ont les trajectoires du bonheur
Bali Paris on se ressemble
pas vu pas pris dans lambulance
les filles ont les gueules de traversières

étendez-moi dans vos campagnes
crucifiez lêtre et le paraître
dis où on va toi le sais-tu
sûr des océans perdus
navigateur au gré des vents
je marche nu sur des torrents
les pirates ne me font pas peur
depuis que je tai dans le cœur

tu sais moi je vois des printemps
à chaque môme qui crie sa rage
à chaque bagnole quon brûle
à chaque mot tendre quon dit
à chaque idiot du village
qui trouvera sa Marguerite
à chaque fois quun bout de pierre
parvient à sortir de léclipse

est-ce que tu vois le printemps ?
celui qui met nos terres au soleil
dis-moi est-ce que tu lentends ?
du bourgeon oui la fleur qui sommeille
est-ce que tu vois le printemps ?
celui qui fait couler les ruisseaux
dans les flots des océans
faut remettre les compteurs à zéro

plus ldroit drouler à 55
plus ldroit dfumer dans les cafés
plus ldroit dêtre bourré à la rue
plus ldroit dse balader tout nu
plus ldroit de passer la frontière
plus ldroit de boire dans les rivières
à chaque coin drue un péage
à chaque merde son emballage
plus ldroit de faire lamour dehors
plus ldroit des feux sur la plage
plus ldroit de chanter les métros
plus ldroit de se trouver un boulot
plus ldroit daimer les filles des rues
plus ldroit que de fermer sa gueule
plus ldroit que de finir tout seul
tout droit dans le cercueil

dans cette insignifiance autour
dans ce marché aux idioties
dans les travers de qui on est
dans le pervers des libertés
dans la thèse et ans lantithèse
dans la chaleur rouge des braises
dis-moi quand tu regardes
au fond des horizons du mauvais temps

est-ce que tu vois le printemps ?
celui qui met nos terres au soleil
dis-moi est-ce que tu lentends ?
de la fleur y a lépine qui sommeille
est-ce que tu vois le printemps
celui qui fait couler les ruisseaux
entre les doigts les torrents
oui cest sûr quils sont ivres nos bateaux.

est-ce que tu vois le printemps ?

nos amours que lon jette en pâture
dans les flots des océans
les lettres restent mortes littératures.

Cigarette

Les cours de lycées

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