Hace 1 año
domingo, 27 de marzo de 2011
Canardo - Je Ne Perds Pas Le Nord
Extrait de son 1er album intitulé PAPILLON
J’ai tout d’suite vu la douille Masta’
Quand la prof’ m’a dit « petit, pour toi ce sera C.A.P. »
Quand ce keuf m’a dit « bandit, pour toi c’est la GAV, »
Vu ton casier, « pour toi ce sera la maison d’arrêt »
Impuissant j’ai vu mon père, devant la maison s’barrer.
Quand l’intérim m’a dit « Monsieur, pour vous ce sera la Sernam, »
Vu votre livret scolaire, « j’pense pas qu’vous êtes un super man »
Et quand ce bâtard s’est défoulé sur mon sternum,
J’ai sorti ma lame et là j’ai vu se taire un homme.
Et quand ce patron m’a dit l’entreprise se meurt,
Il nous a viré mon pote et moi parce qu’on était beurs.
Et quand ce videur m’a dit pour toi ce sera pas possible,
J’ai compris très tôt mon gars qu’on était pris pour cible.
[Refrain]
Et quand la juge m’a dit « Chut! taisez-vous Monsieur Mouhid,
Ici vos phrases ne valent rien, encore moins que le vide ».
J’transporte ces souvenirs ou plutôt ces cauchemars,
Toutes ces choses qui ont fait de moi un homme à part.
Ma tête tourne et j’garde le même cap,
Je perds pas le Nord.
Illicite sport ou rap,
Je sais où je vais.
Je suis né en France, né à Trappes,
J’oublierai jamais.
Et puis j’suis fier de mon handicap,
Continuer d’avancer.
(x2)
Et quand ce français comme moi, m’a dit « Wesh le Maroc ».
Et quand ce marocain comme moi, m’a dit « Wesh la France ».
J’ai tout de suite compris que mon cul était entre deux chaises.
Et puis je cherche d’où je viens, les pieds dans la braise.
Et quand tous ces Majors m’ont dit On s’en fout qu’tu rappes bien,
Ici ce qui compte c’est le buzz, donc va t’en faire un.
Et quand l’éducateur pensait qu’il me redonnait espoir,
Ce n’était dû qu’à mes kilos liquidés au square.
Et quand ma mère m’a dit « Fils, un jour je partirai »
J’aurais jamais pensé que ce serait la semaine d’après.
Et quand l’inspecteur m’a dit « On est venu pour Adil »
On vient pour Laouni, j’te promets que la prochaine c’est toi.
[Refrain]
Et quand la juge m’a dit Chut, taisez-vous Monsieur Mouhid,
Ici vos phrases ne valent rien, encore moins que le vide.
J’transporte ces souvenirs ou plutôt ces cauchemars,
Toutes ces choses qui ont fait de moi un homme à part.
Ma tête tourne et j’garde le même cap,
Je perds pas le Nord.
Illicite sport ou rap,
Je sais où je vais.
Je suis né en France, né à Trappes,
J’oublierai jamais.
Et puis j’suis fièr de mon handicap,
Continuer d’avancer.
(x2)
Je perds pas le Nord,
Je sais où je vais.
J’oublierai jamais,
Continuer d’avancer.
Je perds pas le Nord,
Je sais où je vais.
J’oublierai jamais,
Continuer d’avancer.
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